CHAPITRE B2 : HORMONES ET PROCRÉATION HUMAINE
I- Choisir le moment d’avoir un enfant : la contraception et la contragestion
Suite à la correction du DS : contrôle du fonctionnement des organes reproducteurs :
I- Choisir le moment d’avoir un enfant : la contraception et la contragestion
Suite à la correction du DS : contrôle du fonctionnement des organes reproducteurs :
Chez l'homme : Chez la femme :
Chez l'homme : Chez la femme :
TP 4 : L'origine de l'identité sexuée
TP 4 : L'origine de l'identité sexuée
Correction :
Correction :
On voit qu'une partie des molécules présentes dans les pilules ont une forme en 3D identique à celle de la progestérone. On peut donc comprendre qu'elles peuvent se fixer sur le récepteur de la progestérone, empêcher la progestérone de s'y fixer ce qui l'empêche donc d'agir : cela permet l'effet contraceptif des pilules.
Avec la pilule, la concentration de LH reste faible, il n’y a plus de pic de LH donc plus d’ovulation donc pas de fécondation et pas de grossesse.
Avec pilule, il n’y a aussi plus de progestérone et moins d’œstrogènes. Comme la progestérone agit sur la couche superficielle de la paroi de l’utérus (= la muqueuse de l'utérus), l’embryon ne pourra pas se fixer dans la paroi donc il n'y aura pas de grossesse.
En plus de ces molécules exogènes qui permettent d'éviter une grossesse, le préservatif permet en plus d'éviter d'être contaminé par une IST : infection sexuellement transmissible.
Certains vaccins permettent également de ne pas être contaminé :
Avec pilule, il n’y a aussi plus de progestérone et moins d’œstrogènes. Comme la progestérone agit sur la couche superficielle de la paroi de l’utérus (= la muqueuse de l'utérus), l’embryon ne pourra pas se fixer dans la paroi donc il n'y aura pas de grossesse.
En plus de ces molécules exogènes qui permettent d'éviter une grossesse, le préservatif permet en plus d'éviter d'être contaminé par une IST : infection sexuellement transmissible.
Certains vaccins permettent également de ne pas être contaminé :
Le graphique montre qu'en Thaïlande, plus le préservatif a été utilisé, plus le nombre de cas d'infections sexuellement transmissibles (gonorrhée, urétrite, chlamydiose et syphilis) a diminué : cela prouve bien l'efficacité du préservatif.
Bilan du I : Le fonctionnement de l’appareil reproducteur repose sur un dispositif neuroendocrinien faisant intervenir l’hypothalamus, l’hypophyse et les organes sexuels.
L’hypothalamus libère une neuro-hormone, la GnRH qui agit sur les cellules de l’hypophyse qui libèrent à leur tour des hormones : LH et FSH qui agissent sur les cellules des organes reproducteurs.
Chez l’homme, ces hormones hypophysaires stimulent les cellules interstitielles productrices de testostérone ainsi que les cellules des tubes séminifères qui produisent alors les spermatozoïdes.
Chez la femme, FSH provoque la maturation des follicules et un pic de LH provoque l’ovulation.
La connaissance de plus en plus précise de ces hormones naturelles endogènes contrôlant les fonctions de reproduction humaine a permis progressivement la mise au point de molécules de synthèse exogènes qui leurrent ce système et permettent une maîtrise de la procréation, avec de moins en moins d'effets secondaires.
Ces molécules de synthèse sont utilisées dans la contraception régulière (« la pilule »), la contraception d'urgence féminine, les hormones contragestives dans le cadre de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse.
D’autres modes de contraception existent chez l’homme et la femme ; certains permettent de se protéger des infections sexuellement transmissibles (IST) et d’éviter leur propagation.
DÉFINITIONS :
-contraception : ensemble des méthodes permettant d’éviter une grossesse, en empêchant la fécondation (contraception régulière, contraception d'urgence).
-contragestion : ensemble des méthodes permettant d’éviter une grossesse, en empêchant la nidation = fixation de l'embryon à la paroi de l'utérus (contraception d'urgence).
-leurre : dispositif destiné à tromper. Dans le cas de la reproduction, il s'agit des molécules de synthèse des pilules qui trompent, leurrent les cellules des organes reproducteurs en se fixant sur le récepteur à la place de la progestérone.
II- L'aide à la procréation
TP 5 : La maîtrise de la procréation : aider à avoir un enfant
Bilan du I : Le fonctionnement de l’appareil reproducteur repose sur un dispositif neuroendocrinien faisant intervenir l’hypothalamus, l’hypophyse et les organes sexuels.
L’hypothalamus libère une neuro-hormone, la GnRH qui agit sur les cellules de l’hypophyse qui libèrent à leur tour des hormones : LH et FSH qui agissent sur les cellules des organes reproducteurs.
Chez l’homme, ces hormones hypophysaires stimulent les cellules interstitielles productrices de testostérone ainsi que les cellules des tubes séminifères qui produisent alors les spermatozoïdes.
Chez la femme, FSH provoque la maturation des follicules et un pic de LH provoque l’ovulation.
La connaissance de plus en plus précise de ces hormones naturelles endogènes contrôlant les fonctions de reproduction humaine a permis progressivement la mise au point de molécules de synthèse exogènes qui leurrent ce système et permettent une maîtrise de la procréation, avec de moins en moins d'effets secondaires.
Ces molécules de synthèse sont utilisées dans la contraception régulière (« la pilule »), la contraception d'urgence féminine, les hormones contragestives dans le cadre de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse.
D’autres modes de contraception existent chez l’homme et la femme ; certains permettent de se protéger des infections sexuellement transmissibles (IST) et d’éviter leur propagation.
DÉFINITIONS :
-contraception : ensemble des méthodes permettant d’éviter une grossesse, en empêchant la fécondation (contraception régulière, contraception d'urgence).
-contragestion : ensemble des méthodes permettant d’éviter une grossesse, en empêchant la nidation = fixation de l'embryon à la paroi de l'utérus (contraception d'urgence).
-leurre : dispositif destiné à tromper. Dans le cas de la reproduction, il s'agit des molécules de synthèse des pilules qui trompent, leurrent les cellules des organes reproducteurs en se fixant sur le récepteur à la place de la progestérone.
II- L'aide à la procréation
TP 5 : La maîtrise de la procréation : aider à avoir un enfant
Correction :
Correction :
Bilan du II : Selon les problèmes de stérilité ou d’infertilité, différentes techniques médicales peuvent être utilisées pour aider à la procréation : assistance médicale à la procréation (AMP), hormones pour permettre ou faciliter la fécondation et/ou la gestation.
DÉFINITIONS :
-stérilité : incapacité d’un couple de concevoir naturellement un enfant (sans aide à la procréation).
-infertilité : incapacité d’un couple à enclencher une grossesse après 2 ans de rapports sexuels réguliers sans contraception.
Schéma-bilan :